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Qu'il s'agisse de marais, de tourbières, d'estuaires ou de prairies inondables, les zones humides figurent parmi les écosystèmes les plus riches et les plus importantes pour l'équilibre écologique de la planète. Méconnues du public, elles subissent une dégradation importante, menaçant à la fois la biodiversité et les populations humaines.   

 Mais qu'est-ce qu'une zone humide ? 

Selon la convention de Ramsar, les zones humides sont des régions où l'eau est le principal facteur, déterminant l'environnement et la vie végétale et animale associée. On les trouve là où les nappes phréatiques affleurent ou sont proches de la surface du sol, ou encore là où la terre imperméable retiet les eaux de pluie.  

Il existe 5 types de zones humides.

  • les zones humides marines côtières comprenant des lagunes, des berges rocheuses et des récifs coralliens.
  • les estuaires, y compris les deltas, les marais cotidaux et les marécages à mangroves. 
  • les zones humides riveraines humides bordant les rivières et les cours d'eau 
  • les zones humides palustres qui signifie "marécageux" composées de marais, marécages et tourbières. 

 

A quoi sert une zone humide ? 

Les zones humides sont souvent considérées comme des zones à l'abandon, des foyers de maladies ! Pourtant ce sont des écosystèmes indispensables pour la planète et la biodiversité. 

Les zones humides jouent un rôle essentiel dans la biodiversité, 100% des amphibiens,  50% des oiseaux et 30% des espèces remarquables et menacées dépendent des zones humides. Ce sont des réservoirs naturels pour stocker l'eau en cas de crues, d’inondations. Elles soutiennent les débits des cours d'eau lors de période d’étiage et disposent d'une fonction d’épuration avant le stockage en nappe phréatique ou le retour dans le milieu naturel. 

Ces zones humides sont le berceau de la diversité écologique. De nombreuses espèces dépendent de celles-ci pour survivre. 

Les zones humides agissent comme des éponges naturelles, absorbant les précipitations et atténuent l'impact des inondations. Elles servent  à réduire la vitesse et la hauteur des ondes de tempêtes , des tsunamis et des ouragans. Elle réduit également les émissions de gaz à effet de serre. En effet la tourbe, matière organique composée de débris végétaux, l'humus, le bois et autres composants naturels vont venir piéger le carbone. 

Leur rôle est également fondamental dans la régulation du changement climatique. 

 

Pourquoi on en parle ? 

Le CPIE Villes de l'Artois s'associe avec l'Agence de l'Eau Artois-Picardie dans le cadre du projet "Fenêtre sur l'eau" pour la sensibilisation et la protection des zones humides de notre territoire auprès des classes de cycle 3 et de cycle 4. Le projet a pour but de découvrir les zones humides à proximité d'un établissement scolaire, de comprendre leur fonctionnement et de découvrir les interactions entre écosystèmes et activité humaine. Le projet se découpe en 4 séances et se déroulent sur une demi-journée durant l'année et les enfants auront une journée d'échange qui rassemblera les différentes classes participantes.

L'année dernière nous avons accompagné les classes du collège Louez Dieu à Anzin-Saint-Aubin, du collège Jean Bodel à Arras, de l'école Henri Matisse de Noyelles-sur-Escaut, de l'école primaire Lenglet de Saint Laurent Blangy et de l'école Camille Corot a Duisans. 

Pour la troisième année consécutive, nos animatrices vont pouvoir suivre le collège des Marches de l'Artois à Marquion, le collège Peguy à Arras, l'école Henri Grenier à Saint Nicolas, l'école Henri Matisse à Aubencheul-au-bac et l’école Jean de la Fontaine à Biache Saint Vaast.